Vous pensez être victime d’une attaque par mots clés japonais mais vous n’en êtes pas sûr ?
Dans cet article, nous vous dévoilons les meilleures techniques et les outils pour détecter ce type d’attaque.
Ces dernières années, de plus en plus de sites web sont victimes d’un type de piratage en particulier tout droit venu de l’Asie : le piratage par mots clés japonais ou hack Japanese Keyword.
Les attaques de ce type entraînent des conséquences graves pour le SEO du site victime, notamment une perte importante de classement Google, baisse de trafic et problèmes d’indexation persistants qui durent parfois des années.
En effet, le piratage par mots-clés japonais se distingue des autres cyberattaques par sa discrétion et ses conséquences néfastes sur le référencement naturel d’un site web. Contrairement aux intrusions visibles, ce type d’attaque opère en silence.
Le code malveillant est injecté sur le site, créant des pages cachées remplies de mots-clés japonais pertinents pour le référencement. Ces pages, invisibles aux visiteurs, trompent les moteurs de recherche et nuisent à la réputation du site.
Même en ce moment, vous pourriez être victime de ce type d’arnaque depuis plusieurs semaines sans le savoir. Utiliser un outil détecteur de hack Japanese Keyword vous aidera à être certain de la situation.
Quelles sont les meilleures solutions de détection de hack Japanese Keyword ? la réponse dans cet article !
Le hack Japanese Keyword, c’est quoi ?
Avant de parler d’outil détecteur de hack Japanese Keyword, intéressons-nous d’abord sur ce qu’est vraiment le hack Japanese Keyword ou attaque par mots clés japonais. Le piratage par mots-clés japonais, également connu sous le nom de « hacking par mots-clés japonais » ou « black hat SEO japonais », est une technique de référencement malveillante qui consiste à injecter du code malveillant dans un site web afin de générer automatiquement des pages en japonais qui va très rapidement se positionner sur Google, profitant de l’autorité du site victime.
Quand les internautes cliquent sur ces pages depuis les SERPs des moteurs de recherche, ils se font rediriger vers les sites où les hackeurs vendent des produits, souvent illégaux ou de très mauvaise qualité.
Voici comment fonctionne le piratage par mots-clés japonais :
1️⃣ Injection de code malveillant : les pirates exploitent des failles de sécurité pour insérer du code malveillant sur le site web ciblé.
2️⃣ Création de pages cachées : le code malveillant génère ensuite des pages web invisibles pour les visiteurs, mais remplies de mots-clés japonais pertinents pour le référencement.
3️⃣ Manipulation des moteurs de recherche : les moteurs de recherche, trompés par ces pages cachées, indexent le site web pour ces mots-clés, lui attribuant une fausse impression de pertinence.
Un outil détecteur de hack Japanese Keyword, c’est quoi ?
Ces outils fonctionnent généralement en analysant le code du site web à la recherche de texte japonais caché, de scripts malveillants et d’autres signes de piratage. Ils peuvent également comparer le contenu du site web affiché aux utilisateurs avec le contenu affiché aux moteurs de recherche pour identifier les incohérences.
Voici quelques exemples d’outils détecteurs de piratage par mots-clés japonais :
➡️ Sucuri SiteCheck (https://sitecheck.sucuri.net/)
➡️ Scanner de sécurité Web Acunetix (https://www.acunetix.com/)
➡️ SiteLock (https://www.sitelock.com/)
➡️ WebDefender (https://chromewebstore.google.com/detail/webdefender-antivirus-pri/hlcgjogehgfjdkkdpnhnlmhnmacaemle)MalCare (https://www.malcare.com/)
La Search Console pour détecter les attaques par mots clés japonais
Tous les éditeurs et propriétaires de sites web connaissent et utilisent Google Search Console. Il s’agit d’un outil gratuit de Google qui aide les webmasters à comprendre et à améliorer leur présence en ligne, surtout sur Google. Google Search Console affiche des informations précieuses sur la manière dont le site est indexé par Google et comment il apparaît dans les résultats de recherche.
Pour le moment, Google Search Console reste le meilleur moyen pour vous de détecter un probable de hack Japanese Keyword.
Si vous êtes victime d’un piratage par mots clés japonais, vous verrez rapidement des signaux alarmants dans votre Search Console.
Les signaux dans la Search Console qui révèle une attaque
Voici quelques signes visibles dans votre Search Console qui confirment une attaque par mots clés japonais :
1. Augmentation du taux d’impression
Un hack japanese keyword crée automatiquement des centaines, voire des milliers de pages en quelques jours, qui vont par la suite être indexées par Google. Si le taux d’impression de votre site web augmente brusquement, surtout avec des termes japonais ou chinois, cela signifie que vous avez été victime d’un hack japanese keyword.
2. Texte en japonais ou chinois dans les résultats de recherche
Tapez sur google la commande suivante : « site:url ». On parle ici bien évidemment de l’URL de votre site (exemple : site:alhena-conseil.net). Si vous voyez un ou des tas de résultats affichant du texte en japonais ou en chinois, alors cela signifie malheureusement que votre site est déjà piraté.
3. Désindexation massive de pages légitimes
Sur un site victime d’un hack Japanese Keyword, l’on observe généralement une quantité impressionnante de nouvelles pages en japonais ou en chinois qui vont s’indexer presque au même moment. Toutefois, Google va aussi réagir en désindexant les pages légitimes du site.
4. Des notifications et activités suspectes dans Google search console
En cas de problèmes détectés par Google sur votre site web, celui-ci vous le signale toujours et systématiquement depuis la Google Search Console. Dans le cas où votre site web présente des anomalies quelles qu’elles soient, vous le saurez via des notifications depuis Google Search Console. Prenez donc soin de consulter régulièrement votre Search Console.
L’analyse du fichier HTACCESS pour identifier n’importe quelle attaque
Le fichier .htaccess est un fichier de configuration couramment utilisé sur les serveurs web Apache. Les webmasters passent par ce fichier pour configurer divers aspects de leur site web, tels que les redirections, les autorisations d’accès et les paramètres de sécurité.
L’analyse du fichier .htaccess peut être utile pour identifier une attaque de site web de plusieurs façons :
1. Recherche de code malveillant
Surtout pour le cas de hack japanese keyword, les attaquants injectent du code malveillant dans le fichier .htaccess pour prendre le contrôle du site web ou pour voler des données. Dans la majorité des cas, ce code inclut des scripts PHP, des balises HTML ou des directives Apache malveillantes.
2. Recherche de redirections suspectes
Les attaquants utilisent des redirections malveillantes dans le fichier .htaccess pour rediriger les utilisateurs vers des sites web malveillants.
3. Recherche de modifications de configuration suspectes
Une fois dans le site, les attaquants modifient la configuration du fichier .htaccess pour désactiver les fonctionnalités de sécurité ou pour leur accorder un accès non autorisé au site web.
4. Recherche de fichiers cachés
C’est uniquement en touchant le fichier .htaccess que les hackers peuvent créer des fichiers cachés dans le répertoire du site web pour stocker du code malveillant ou des données volées.
Conclusion
Les solutions présentées dans cet article vous offrent des moyens efficaces de repérer et contrer ces pratiques malveillantes de black HAT SEO que représentent le hack japanese keyword ou bien les piratages de site de manière générale. La surveillance attentive de la Search Console de Google, en identifiant des signaux tels que l’augmentation du taux d’impression et des résultats de recherche inappropriés, se révèle indispensable. Cela étant dit, tout webmaster qui respecte a le devoir de consulter au moins une fois par jour sa Google search console à l’affût de notifications suspectes.